Le métier de conducteur de VTC ou de Taxi intéresse de plus en plus de monde pour les avantages considérables qu’ils procurent
. Bien que ces deux professions présentent des similarités, de nombreux points les diffèrent. Afin de connaître lequel des deux est le plus rentable, il faut prendre en compte plusieurs paramètres de base. Voyons-en les détails dans cet article.
En général, le métier de chauffeur VTC est plus facile à accéder par rapport à celui du chauffeur de taxi, car il ne requiert pas de licence AD. Il suffit au conducteur de VTC de disposer d’à peu près 1500 euros pour pouvoir démarrer son activité. Cependant, le VTC fait face à une contrainte majeure étant donné qu'il ne peut pas stationner où il veut quand il le souhaite, lorsqu’il attend un passager par exemple. La réglementation en vigueur interdit aux VTC de se garer sur les places réservées au Taxi. Quant à ce dernier, grâce à la licence ADS (autorisation de stationner) qu’il possède ou qu’il loue à un tiers, il peut stationner dans les gares et les aéroports, à la différence du VTC qui ne le peut pas.
Grâce à son droit de stationnement et son autorisation de circuler sur les voies des bus, en plus de son lumineux, le Taxi est avantagé d’une plus grande visibilité et d’une accessibilité moins compliquée. En effet, les clients peuvent le solliciter au bord de la chaussée. Par contre, les clients du VTC doivent réserver au préalable. Le véhicule ne dispose pas du moindre signe externe permettant de le distinguer des autres voitures. Cette particularité convient toutefois aux clients haut de gamme. Notons qu’un taxi peut exercer l’activité du VTC à tout moment. En revanche, le VTC ne peut pas se changer en Taxi sans avoir passé un examen spécial et sans être titulaire d’une licence.
Le chauffeur de Taxi ne peut pas fixer lui-même le tarif des courses. Toutefois, ils sont autorisés à les modifier selon la situation (coincé dans un embouteillage, survenu d’un accident, etc.). Le payement s’effectue en espèces ou par carte bancaire grâce au terminal de paiement embarqué. Quant au VTC, il peut tarifer les déplacements comme bon lui semble. En principe, le conducteur le fait savoir à ses clients au moment de la réservation. Ce tarif restera inchangé, peu importe ce qui se produit au cours du trajet.
Selon une enquête menée par le Figaro, un chauffeur de VTC salarié gagne entre 1 800 et 2 000 euros par mois, et jusqu’à 3 000 euros mensuels pour l’auto entrepreneur. Quant au conducteur de Taxi, les employés des compagnies connus gagnent entre 1 600 et 1 700 euros par mois. Selon son ancienneté, l’artisan peut gagner jusqu’à 3 500 euros par mois une fois les crédits d’achat de la voiture et la licence arrivés à échéance. Ces chiffres ne sont toutefois que des estimations et peuvent être considérés comme des généralités.